La main d’œuvre enfantine a toujours attiré
les employeurs qui recrutent et qui ont malheureusement souvent tendance à exploiter ses jeunes garçons et jeunes filles dans un but purement lucratif. Le Bureau de Travail International a même estimé que 40% à 50% des personnes victimes de
travail forcé dans le monde sont des mineurs de moins de 18 ans, un chiffre alarmant qui s’élève approximativement à 6 millions.
Comment se transforme le travail juvénile en exploitation d’enfant
On se heurte souvent, surtout pendant les vacances estivales, à des
entreprises qui embauchent des mineurs. Ces jeunes souvent d’origine africaine (Cote d’ivoire, Maroc …) sont des proies faciles. Cependant, la loi française est là pour les protéger et interdire toute exploitation de mineurs.
Conditions de travail de mineurs en France
L’âge minimal d’
admission à l’emploi a été fixé à 15 ans par les traités internationaux, 14 pour les travaux légers. Cependant, l’âge minimal ne peut être inférieur à l’âge de fin de la scolarisation obligatoire, il est alors de 16 ans en France. De plus,
les employeurs qui embauchent un ou plusieurs mineurs salariés sont contraints de suivre une réglementation précise :
- Les horaires de travail ne peuvent pas dépasser les 35 heures par semaine soit 8 heures par jour, jamais la nuit. Les entreprises spécialisées en hôtellerie spectacle ou restauration peuvent tout de même faire, sous demande, l’exception.
- Un repos quotidien est aussi obligatoire.
- Le salaire minimal est équivalent au montant du Smic, sauf si l’accord établi entre les deux parties est en faveur du mineur.
Un mineur étranger peut-il travailler en France ?
Un mineur non-européen peut très bien
obtenir un emploi ou un stage payé en France. En effet, il doit être titulaire, avant de déposer sa candidature, d’un titre de séjour. Ce titre est délivré automatiquement si
le demandeur d’emploi étranger rempli quelques conditions. Un jeune étranger ne remplissant pas les conditions nécessaires et dont le titre de séjour à été refusé provisoirement, peut tout de même demander l’autorisation de travailler en France.
L’employeur doit néanmoins certifier que le mineur étranger offre les compétences requises.N.H.J