La France est l'un des pays les plus riches du monde, l'un des moteurs économiques de l'Union Européenne. Pourtant, trouver un emploi en France, ce n'est pas du gâteau. Il semble que la situation se détériore d'année en année, qu'il est de plus en plus dur de trouver sa place sur un marché du travail en perpétuelle mutation, encore fragilisé par la terrible crise sanitaire du Covid-19. Alors comment faire pour se faire remarquer, en particulier lorsqu'on est un jeune diplômé sans forcément beaucoup d'expérience à son compte ? Voici quelques éléments de réponse.
Un marché du travail dont les portes restent désespérément closes
Toutes celles et ceux qui sont passés par là récemment peuvent en témoigner : quand on est jeune, qu'on sort tout juste d'une école ou d'un parcours universitaire avec un diplôme en poche et qu'on commence à envoyer ses premiers CV à des employeurs potentiels, on est plein d'espoir, on a l'impression d'avoir le monde devant soi. Une infinité de parcours, de destins et de carrières possibles semblent se bousculer sous nos yeux. Et pourtant, la plupart d'entre nous finissent par rapidement déchanter. Si on n'a pas la chance d'avoir réalisé un parcours extrêmement spécifique ou d'avoir été pistonné pour entrer dans une entreprise, il peut se passer plusieurs mois voire plusieurs années avant de trouver son premier poste. Ce genre de situation était tout simplement impossible il y a vingt ou trente ans, où le plein emploi était la norme en France et en Europe occidentale. Alors, qu'est-ce qu'y a changé en si peu de temps ? Le Village de l'Emploi a mené son enquête : si le marché du travail n'a pas forcément été bouleversé sur le plan structurel, un phénomène grandissant est toutefois à noter. Il semble que les employeurs aient de plus en plus de mal à faire confiance aux jeunes.
L'éternel problème du manque d'expérience en France
Mais comment les mentalités des employeurs ont-elles pu muter aussi rapidement, en deux décennies tout au plus ? Comment se fait-il que les jeunes éprouvent toujours autant de mal à effectuer leur insertion professionnelle en toute sérénité ? Il n'existe pas de réponse simple à ce phénomène social de fond. Ce que l'on peut constater, c'est que si ce problème est de vigueur en France, il ne l'est pas forcément à l'étranger. Des pays comme l'Allemagne ou les Etats-Unis ont plus facilement tendance à confier des postes avec responsabilités à des jeunes diplômés sans que cela ne pose problème à qui que ce soit. Si bien que de nombreux jeunes Français décident d'aller tenter leur chance dans ces pays, où le salaire pour un même poste est généralement sensiblement supérieur. En France, les recruteurs préfèrent valoriser l'expérience à la qualité du diplôme. Malheureusement, lorsqu'on sort à peine des études, il est difficile de justifier d'une quelconque expérience, hormis quelques stages ou quelques jobs saisonniers qui sont généralement peu valorisants sur le plan professionnel. On ne peut commencer à accumuler l'expérience sans obtenir la confiance d'une entreprise en premier. Dans ce système qui se marche sur la tête, de nombreux jeunes ont l'impression d'être face à une impasse.
De plus en plus de qualifications... Pour rien
Face à ce problème du manque d'expérience, les jeunes essaient de trouver des solutions à leur niveau. Comment franchir le cap et convaincre un recruteur de nous engager quand on n'a pas encore eu l'occasion de montrer ce qu'on sait faire ? Dans la plupart des cas, les jeunes choisissent d'allonger la durée de leurs études ou de multiplier les diplômes. Certains se lancent dans un double cursus dès leur première année d'université. D'autres enchaînent avec une deuxième voire une troisième école dès leur diplôme en poche, histoire d'avoir un profil plus varié et de devenir un travailleur polyvalent. Il existe de nombreuses formations plus ou moins longues qui permettent d'obtenir un savoir-faire précis quand on a l'impression qu'il nous manque une corde à notre arc. D'autres choisissent de partir une année à l'étranger afin de perfectionner leur anglais, ou toute autre langue qu'ils auront choisi d'apprendre. Chaque année, selon le Village de l'Emploi, des milliers de jeunes qui devraient facilement pouvoir s'insérer sur le marché du travail, comme des informaticiens ou des ingénieurs, s'engagent dans une nouvelle formation d'une ou deux années afin de compléter leur parcours. Au final, l'accumulation de ces qualifications et de ces diplômes s'avère rarement payant sur le long terme.
Valoriser son CV avec un parcours atypique et des entreprises partenaires
Peu de jeunes qui sortent des études peuvent tendre un CV ronflant à un recruteur. En général, hormis le diplôme de son école, on n'a que deux ou trois stages en entreprise de plus ou moins longue durée à son actif, ainsi qu'un ou deux séjours linguistiques à l'étranger, dont certains datent du collège ou du lycée. Difficile de se démarquer des autres candidats avec aussi peu d'expériences qui sortent de l'ordinaire. La première chose à faire, c'est d'essayer de valoriser certains points de son CV. Hormis les traditionnels hobbies, il est important de mettre en avant ses compétences plutôt que ses diplômes. Cette nécessité est une conséquence directe du développement actuel du marché du travail en France. De plus, il est en général bien vu d'être soutenu ou recommandé par des entreprises partenaires. Les stages effectués à l'école peuvent évidemment permettre d'obtenir de tels soutiens. Mais l'idéal, c'est de suivre le mode de fonctionnement d'organismes comme le Village de l'Emploi, ou VDE. En signant de multiples accords avec des entreprises partenaires, le VDE permet à ses membres de se faire repérer avant même de commencer leurs recherches pour un nouveau travail.
Trouver un organisme qui facilite votre insertion dans le monde professionnel
Aujourd'hui, le VDE fait figure de référence pour tous les jeunes qui ont suivi des études dans l'informatique ou dans l'ingénierie et qui ont du mal à trouver un travail. Son immense réseau d'entreprises et de référents professionnels lui permet de mettre en relation les jeunes sans expérience avec des intervenants issus du monde professionnel. Dans ses locaux, le VDE offre aux jeunes diplômés un cadre privilégier pour parfaire leur formation et trouver un travail qui leur correspond au plus vite. C'est le garantie de ne pas devoir patienter de longs mois avant de se voir offrir une chance de montrer sa valeur ; ou, pire encore, de devoir accepter un poste bien en deçà de ce qu'on est réellement capable de faire. Avec un diplôme, on a acquis un certain niveau qui nous permet de pouvoir prétendre à de certaines responsabilités, à un certain salaire. Il n'est pas recommandé d'accepter un poste qui ne soit pas à la hauteur de ses ambitions personnelles et professionnelles. Mais grâce au VDE, vous allez mettre toutes les chances de votre côté, et avoir la garantie de ne plus passer inaperçu aux yeux des recruteurs.